Georges Moustaki & Alma Novaes
(...)
la nausée continue,
Il en va de même pour la diarrhée.
En parlant de sentiments :
une nausée persistante,
Un goût métallique en bouche
et le rêve dans les yeux.
Rodin sur votre profil.
Je croise les doigts. Et
Pied avant pied
Après la douche, je vais prendre
Maintenant
Après m’avoir donné trente minutes
pour ce plaisir, habillez-vous,
réveillez-vous, faites
semblant d’être éveillé
Plaire aux autres et à moi.
Du soleil sur votre visage
mais pas de personnes.
Pas de vices,
Sauf pour se le rappeler
à chaque seconde qui passe.
(Je les entends dis-le obsession.
Et seulement ce que
je pense est enregistré.)
J’essaierai de rentrer chez moi,
de manger, de mâcher,
ou peut-être pas.
Et prenez soin de la maison.
Et répondre aux besoins des autres.
Animaux inclus.
Les plans ont changé sans compter.
Ils ne vous plaisent pas.
Vous faites semblant de l’aimer.
Vous ne faites semblant
que pour vous-même.
Les autres n’existent même pas.
Et vous, qui n’êtes même pas
du genre à faire semblant,
faites sauter le couvercle.
Tu te prends et tu vas te donner
un peu de liberté,
Attraper le vent dans le visage
Porter avec de la mousse dans les yeux
de la vague
De la mer
Vitre de voiture fermée
Et le mélange de pluie
Avec la mer des sentiments
et la rivière de débris.
Paix intérieure.
L’enfant heureux.
La musique.
Ce journal est musical.
Et les tablettes, les atouts,
sont ces pièces
d’individualité et de création.
Le monde est création,
destruction et construction
mais à chaque étape
une musique dont vous
ne vous passerez jamais.
Cela fait partie de vous. de l’ensemble.
Et vous voyez une plume
tomber dans vos mains
pendant que vous nettoyez
la table du gril et vous avez des soupçons
Que la tempête
Viens t’emmener du cloud de confort,
de l’endroit sûr !
Et vous vous rendez
compte de la gravité que
vous avez surmontée.
Tu aurais pu mourir avec des rêves
à conclure. Mais non. Tu es là. Ici.
Encore. Et c’est vous qui décidez
Tournez le dos
À celui qui vous prive de la paix
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